Lutte contre les accidents : et si on resserrait la vis…
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 19 août 2024 12:33
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Malgré les actions engagées par le ministère des Transports et la gendarmerie nationale, la persistance des comportements à risques et des accidents, appelle peut-être un changement de méthode et une plus grande fermeté.
L’on pensait voir les comportements changer sur les routes avec l’organisation depuis juin dernier, d’une autre campagne de prévention et de sécurité routière. Surtout qu’en dehors de la mobilisation de nombreuses équipes sur les axes routiers du pays, le ministre des Transports lui-même est descendu sur le terrain. Le 9 août sur l’axe Yaoundé-Bafoussam et le 10 août sur le tronçon Yaoundé-Douala. A toutes ces étapes, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibéhe a sensibilisé les automobilistes, obligé des bus à faire demi-tour pour absence de ceinture de sécurité et surcharge. Et au cours des visites inopinées des compagnies de transport interurbain de la ville de Douala, le ministre est allé jusqu’à contrôler l’intérieur des véhicules.
Mais le lundi 12 août, deux accidents de la circulation avec des pertes en vies humaines ont été enregistrés. Au lieu-dit Mefoudi sur l’axe Yaoundé-Bertoua, un minibus en provenance d’Akonolinga a percuté un camion en panne. Bilan deux morts et de nombreux blessés. A l’origine des causes parmi les plus régulièrement décriées : excès de vitesse, stationnement abusif.
Sur l’axe Yaoundé-Douala, un bus de 70 places a été heurté par un camion grumier effectuant un dépassement dangereux d’un autre camion grumier, alors même que la voie en face n’était absolument pas dégagée. Dans cette manœuvre à haut risque, ce camion grumier, déporté sur le côté opposé, a heurté les véhicules venant en face, notamment le camion plateau et le bus. Malgré les gestes de conduite défensive du chauffeur du bus, ce dernier ne pourra pas totalement éviter l’impact des billes de bois, qui va le renverser dans la broussaille attenante. Bilan, deux morts et neuf blessés.
Mauvais dépassement, excès de vitesse, conduite en état d’ébriété, état des routes…, il n’y a pas une cause d’accident de la circulation qui n’a pas encore été adressée au Cameroun. Depuis 2009, des radars ont été mobilisés sur les axes routiers pour contrôler l’excès de vitesse. Les visites techniques des véhicules ont été instaurées pour éloigner les véhicules en mauvais état des routes. La réforme du circuit d’obtention du permis de conduire aussi été instaurée ...
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