Festival Efoula-Meyong : l’envol

L'association dénommée « Efoula-Meyong », qui veut dire « Union des peuples », en français, vient de mettre la localité de Meyomessi sous les feux des projecteurs. Du vendredi 16 au dimanche 18 août dernier, le chef-lieu de cet arrondissement, situé sur le corridor Cameroun-Congo, entre Sangmelima et Djoum, a abrité la toute première édition du festival culturel baptisé « Festy Efoula-Meyong Meyomessi 2024 ». Cette trouvaille, dont l'objectif est de faire entendre Meyomessi au-delà du département du Dja-et-Lobo, était couplée à l'ouverture du marché périodique de cette jeune cité en expansion depuis son érection en arrondissement en 2007. 
Ils sont venus de tous les coins du Cameroun et du monde pour magnifier leur culture et célébrer le vivre ensemble. La présence remarquée du ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, élite de Meyomessi, aux côtés duquel se trouvaient le préfet du département du Dja-et-Lobo, Damien Owono, par ailleurs parrain de l'édition, des cadres de la haute administration, des notabilités traditionnelles et un public nombreux, témoigne de l'importance accordée à cette grand-messe de la culture. Car on reste convaincu ici que le décollage de Meyomessi repose sur la valorisation de son patrimoine culturel.
Dans la leçon inaugurale, tirée du thème de cette première édition, à savoir : « Conservation, éducation et promotion du patrimoine culturel », François Bingono Bingono a insisté sur l'urgence de la préservation du patrimoine culturel et la conservation de la spiritualité comme gage de tout développement. « Si Meyomessi, l'Ekang ou le négro-africain veut se développer, il doit se réconcilier avec sa spiritualit&...