Bilan Carbone : le Cameroun a du potentiel

Les réserves des cinq zones agro écologiques du pays présentées vendredi dernier à Mbankomo par l’Observatoire national sur les changements climatiques.

Le Cameroun est un réservoir de carbone. Au terme d’une étude allant de 2010 à 2022, l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) a décelé que le pays regorge à lui seul, d’un potentiel de séquestration total estimé à -4 093 348,60 Giga gramme Co2 équivalent (Gg Co2eq). Une nouvelle qui a suscité une totale satisfaction chez les représentants des ministères sectoriels, les partenaires au développement dont l’Union internationale pour la conservation de la nature et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ainsi que les organisations de la société civile à qui les résultats de l’étude de l’Onacc ont été dévoilés vendredi dernier à Mbankomo. Le Directeur général de l’Observatoire, Joseph d’Armathé Amougou y a déroulé le bilan des phases 1 et 2 des travaux réalisés sur recommandation du ministère des Finances dans le cadre de la recherche des financements innovants pour le développement socio-économique du Cameroun. 
Ainsi, on a appris durant les travaux que dans une première phase, l’Onacc a produit le bilan carbone pour les zones agroécologiques forestières à pluviométrie bimodale (régions du Centre, du Sud et de l’Est) et monomodale (régions du Littoral et du Sud-Ouest). La seconde phase a porté sur les trois autres zones agroécologiques du Cameroun qui regroupe les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Ouest...

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