Cameroun-Organisation de la coopération islamique : 50 ans de dynamisme

Le Cameroun est le tout premier pays au monde en 1975 à bénéficier d’une aide de la Banque islamique de développement (Bid) pour la construction du barrage de Songloulou. Le projet Chari Logone, le projet Mont Mbapit, la route Ayos-Bonis, la chaire Icesco logée à l’Institut des relations internationales de Yaoundé sont autant d’acquis de la relation entre le Cameroun et l’Organisation de la coopération islamique (Oci). Des éléments tangibles consignés dans le nouvel ouvrage du Pr. Souley Mane « Le Cameroun et l’Organisation de coopération islamique. Radioscopie d’une coopération stratégique ». Le document de 144 pages sorti des presses de l’Harmattan a fait l’objet d’une présentation officielle jeudi dernier à l’hôtel La Falaise à Yaoundé. Une cérémonie qui intervient une semaine avant l’ouverture, le 29 août prochain, dans la capitale camerounaise, de la Conférence des ministres des affaires étrangères de l’Oci.
Pour le Pr. Eugène Désiré Eloundou, signataire de la note de lecture, l’auteur a brillamment relevé le défi de présenter la physionomie de la coopération bilatérale entre le Cameroun et l’Oci. Partant de la genèse et de l’évolution des deux parties, les raisons d’ordre politique, économique et socio-culturel justifiant l’adhésion du Cameroun à l’Oci, l’ouvrage met également l’accent sur les interventions concrètes pluridimensionnelles de cette relation vieille de 50 ans, les difficultés, les défis et les perspectives de cette coopération. Le Pr. Souley Mane a le mérite de permettre au lecteur de détruire un ensemble de préjugés sur l’Oci ou son bras financier, la Bid. À savoir par exemple celui de la validation de tout financement après avoir satisfait les domaines relatifs à la religion musulmane. « Toutes les régions du Cameroun bénéficient des financements de l’Oci »...