« Un pont culturel est en train d’être établi »

Gaëlle Wondje, artiste.

Le Gaëlle Wondje Quartet a-t-il un répertoire suffisant pour tenir 78 dates ?
Déjà, cette série de concerts en Chine est à la fois une opportunité incroyable et un énorme challenge. Mais nous sommes sûrs qu’avec ce que nous avons comme background, individuellement et collectivement, nous allons pouvoir relever le défi, nous avons les ressources pour réussir. Nous travaillons ensemble depuis des lustres et donc nous avons un répertoire énorme. Ça fait un peu plus d’un mois que nous le révisons. Il y a même des chansons que nous avions oubliées, et pour la circonstance, nous les redécouvrons et nous recommençons à les travailler. Alors, je pense qu’en termes de base de données, nous avons de la matière. Avec cette opportunité, un pont culturel est en train d’être établi et c’est un pont non seulement entre le Cameroun et la Chine, mais c’est surtout un pont sur le monde. Dans ce sens, nous avons deux axes de travail. D’abord, nous nous sommes inspirés de notre projet précédent, celui de camerouniser et de s’approprier le jazz pour montrer comment nous le vivons en tant que Camerounais, en transformant nos chansons populaires locales. Il est aussi question de ramener notre culture camerounaise dans les standards de jazz existants. Par exemple, nous prenons « Summertime », comment est-ce que la fille Bakaka que je suis appréhende ce classique.


Il est donc question de s’inscrire dans une démarche d’échange ?
Tout à fait ! L’espace dans lequel nous allons nous présenter pendant 78 dates voit défiler les plus grands musiciens de jazz venant du monde entier par vagues de trois mois. Maintenant, ça va être notre tour et ce sera la premiè...

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