Société générale Cameroun : pause sur la vente

C’est une nouvelle évolution dans la vente de la filiale camerounaise de la banque française Société générale. D’après des sources internes, le projet de cession de ses parts (58,08 %) dans sa branche au Cameroun va connaître une pause. Ce, parce que l’établissement bancaire souhaite que les autorités camerounaises clarifient leurs intentions sur une éventuelle prise de participation. De source proche du dossier, la détermination des pouvoirs publics à mener à bien cette démarche est avérée. Elle compte à cet effet mettre à contribution deux acteurs clés, à savoir la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la Société nationale d’investissement (SNI). Cette dernière, grâce aux textes signés le 10 juillet 2024 par le président de la République, est désormais le bras séculier de l’État en matière d’investissements productifs. Dans cette perspective, elle devrait, tout comme la CNPS, jouer un rôle important dans cette prise de participation. Pour l’instant, des démarches sont en cours pour évaluer la valeur réelle de la filiale camerounaise de Société générale, hormis le porte- feuille client. Cela intègre précisément ses actifs, à savoir les bâtiments, les machines, etc. Ces données devraient permettre à l’État d’avoir une idée précise du montant à débourser pour cette opération. L’acquisition de ces parts pourrait se faire par un achat direct ou en trois tranches. En plus de la cession de deux à trois milliards de F aux particuliers et 10 % au marché des titres, renseigne une autre source. Une approche à encourager en ce sens qu’elle permettrait de dynamiser davantage le marché financier. Même si celui-ci se montre peu attractif ces derniers temps, au regard des difficultés que rencontrent des pays de la sous-région à y lever des fonds. L’État du Cameroun n’est pas le seul acteur intéressé par le racha...