« Une niche d’emplois directs et indirects »

Michael Iyassa, inspecteur coordonnateur général chargé des Lettres, Arts et Langues au ministère des Enseignements secondaires.

Pourquoi l’introduction de la filière Arts cinématographiques dans l’enseignement général ?
La filière Art cinématographique rentre dans le cadre de la professionnalisation des enseignements prônée dans le système éducatif camerounais. Il est question de former très tôt les apprenants amoureux de cette discipline aux métiers du cinéma, afin de les familiariser aux techniques liés à ce métier. Ceci, afin qu’une fois à l’université, les élèves puissent d’approfondir leurs connaissances du cinéma. L’objectif étant d’en faire des experts et des professionnels dans le domaine. Surtout de relever l’industrie du cinéma au Cameroun. A la fin de l’apprentissage, l’élève devra être à mesure de produire un scénario de deux à cinq minutes. Au terme de cette formation, il n’est pas exclu que certains élèves trouvent facilement du travail dans ce métier. C’est aussi un moyen pour le gouvernement de lutter contre le chômage, parce qu’à la fin de la formation, l’apprenant pourra s’autonomiser et être capable de réaliser des contenus cinématographiques à l’aide d’une caméra.

Pourquoi avoir choisi uniquement cinq établissements sur l’ensemble du territoire ?
Au départ, le ministre des Enseignements secondaires voulaient lancer la filière Arts cinématographiques dans toutes les régions, mais les moyens étaient limités. Raison pour laquelle on a ciblé cinq établissements scolaires dans cinq régions du pays. L’Ex- trême-Nord, l’Est, le Sud, le Sud-Ouest et le Centre. Le projet n’étant qu’à sa phase pilote, nous comptons couvrir les 10 régions du Cameroun. L’objectif étant de donner la chance à tous les élèves désireux de se former aux métiers du cinéma sur l’ensemble du territoire national. A terme, il est question de voir dans quelle me...

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