Promotion des investissements : les propositions du secteur privé

Mise en place d’un régime fiscal incitateur, suppressions de certains droits d’accise, etc., sont des suggestions faites par les acteurs économiques.

Pour les acteurs du secteur privé camerounais, le développement économique du Cameroun passe par l’amélioration de la fiscalité. Et ils le clament chaque fois que l’occasion se présente. Ce fut encore le cas en fin août dernier, lors des concertations organisées par le directeur général des Impôts, Roger Meyong Abath à Douala. Rencontres qui consistaient à recueillir les propositions du secteur privé en vue de l’élaboration de la loi de finances 2025. Dans les milieux des affaires, l’on croit dur comme fer que la mise en place d’un régime fiscal incitateur va contribuer à améliorer le climat des affaires et par conséquent, doper les investissements. Plusieurs goulots d’étranglement avaient été posés sur la table des discussions.
Face à la généralisation de l’exigence du numéro d’identifiant unique du fournisseur comme condition d’admission de la déduction de la charge y relative, les membres de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) font remarquer que les charges payées à travers les opérateurs mobiles ne sont pas prises en compte jusqu’à présent. Ils suggèrent que le plafond de ces dépenses puisse être revu à hauteur de 500 000 F comme c’était le cas avant. Ceci contribuerait à l’amélioration de l’environnement fiscal et des affaires. Ils observent également que la non déductibilité du bénéfice des pertes consécutives au transfert du passif de la société dissoute au profit de la société absorbante en cas de changement d’activité ou suite à une restructuration est douloureuse pour la société absorbante quand l’absorption est intervenue avant le changement d’activité qui est la conséquence d’une restructuration. La Ccima propose à ce sujet que si ladite absorption est intervenue avant le changement d’activité, ces pertes devraient être prises en compte. 
Les acteurs du secteur brassicole ont eux-aussi fait des propositions visant à doper leurs investissements. L’une de leurs propositions phares portait sur l’annulation des suppressions des abattements faits en 2024. « Dans un environnement où les prix de nos produits ne bougent pas, nous sollicitons que nous restions dans la situation de 2024. Notamment sur les droits d’accise ; sur les bières et les boissons gazeuses &raqu...

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