Infarctus et arrêts cardiaques : ces gestes qui sauvent

La scène capturée par les caméras de surveillance d’un centre commercial à Douala, le 20 septembre dernier a ému plus d’un. Un client a eu un malaise et s’est effondré devant les guichets. On y voit autour de lui, le vigile et d’autres personnes ne sachant pas quoi faire. Quelques jours plus tard, on apprendra que la personne été victime d’un malaise cardiaque et est décédée dans un centre hospitalier. Ce cas n’est pas isolé. Au quotidien, les maladies cardio-vasculaires et leurs accidents évolutifs (AVC, infarctus du myocarde ou crise cardiaque) semblent désormais courants. Et malheureusement, l'entourage ne sait pas toujours policier à la comment s’y prendre. « Mon mari s’est écroulé nous avons soupçonné un Avc. Et comme j’ai lu sur les réseaux sociaux qu’en cas de crise, il faut piquer la victime avec une aiguille. Je l’ai fait, mais ça n’a pas amélioré son état. Même quand nous l’avons conduit de toute urgence à l’hôpital, c’était trop tard. Depuis ce jour, je me suis intéressée aux signes et aux gestes à adopter face à un cas », explique Nadine Tsimi, commerçante.  Zacharie N., 60 ans, retraité a survécu à une crise cardiaque par chance. « Je vaquais à mes occupations quotidiennes. Je me souviens que j’étais arrivé au bureau, au moment de m’asseoir, je me suis senti faible. J’ai vu mes collaborateurs autour de moi qui me déshabillaient pour me permettre de mieux respirer. Puis, lorsqu’on m’a versé de l’eau sur le visage, je me suis retrouvé dans le noir et je me suis réveillé quelques jours plus tard avec un côté du corps paralysé. Grâce aux séances de rééducation et à une hygiène de vie saine, je commence à aller ...