L’UPC à la présidentielle 2025 : ce sera avec le RDPC

2025 n’est plus loin. La preuve : les signaux en lien avec la présidentielle attendue l’année prochaine se multiplient. Des hommes et femmes bien, ou très peu, connus de la scène politique se positionnent déjà. Tantôt pour annoncer leurs intentions de candidatures tantôt pour faire allégeance à d’autres personnalités ou partis politiques. On enregistre également des projets de coalition du côté de certains partis de l’opposition. La dernière initiative en date a été présentée au public le week-end dernier à Yaoundé. Au milieu de la foule présente à cette manifestation, des personnes vêtues aux couleurs de l’Union des populations du Cameroun (UPC). Un cliché qui a fait réagir Robert Bapooh Lipot, secrétaire général de ce parti, élu lors du congrès de 2012. Dans un communiqué publié le 28 septembre dernier, celui-ci parle d’une « tentative flagrante de semer la confusion au sein de l’opinion nationale et internationale » et dénonce la participation à cette manifestation par des personnes « n’ayant ni qualité légale ni légitimité pour parler au nom de l’UPC ». Pour CT, il met également en garde contre des alliances qui, selon lui, ne reposent pas sur un socle idéologique fort. Encore moins un programme bien pensé pour apporter des solutions aux problèmes des Camerounais. Pour CT, il dénonce également l’instrumentalisation au sein de l’Union des populations du Cameroun et réaffirme le soutien de ce parti au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans le cadre d’une alliance toujours en vigueur.

En prélude à la présidentielle de 2025, on observe que plusieurs acteurs politiques s’activent déjà de diverses manières. Quelle analyse faites-vous de cette mobilisation ?
Au niveau de l’Union des populations du Cameroun (UPC), nous sommes ravis de constater que les acteurs politiques apprécient à sa juste valeur la vitalité de l’expression démocratique dans notre pays, fruit de l’Alliance UPC/RDPC, comme le démontre leur mobilisation en prélude à l’élection présidentielle de 2025. Cela témoigne à suffisance que la voie de l’expression du suffrage universel est le choix de toute la classe politique camerounaise pour accéder au pouvoir. Il s’agit là d’un indice de sa maturité dans un contexte où certains s’attellent encore à penser autrement. L’UPC réitère son attachement au respect des institutions de la République et ceux qui les incarnent, tout en saluant la mobilisation du peuple camerounais à travers sa participation exemplaire à la campagne pour les inscriptions sur les listes électorales conduite par Elections Cameroon (Elecam). 

Dans cet esprit, le week-end dernier à Yaoundé, une coalition de partis politiques a annoncé la désignation d’un candidat pour le scrutin à venir. Comment réagissez-vous à cette actualité ?
L’opposition camerounaise a habitué le peuple camerounais à développer des regroupements conjoncturels ne se fondant sur aucun programme qui soit à même de répondre efficacement à leurs attentes. Cette tare consubstantielle qui n’attire pas l’attention de notre peuple et son adhésion à ce qui semble être, depuis 1992, une marque de son incapacité à construire des alternatives qui la positionneraient comme une force de proposition en opposition au pouvoir du RDPC et de ses alliés, dévalue son importance. Le parti historique a toujours appelé à la vigilance chaque fois que ce type de scenario se remet en place, tel que nous pouvons le constater aujourd’hui. Les coalitions politiques qui ne se fondent pas sur la convergence structurée des programmes politiques ouvrent la voie aux manipulations des citoyens, débouchant généralement aux revendications des victoires rêvées, ayant des conséquences désastreuses dans la vie de certaines familles, suscitant au passage des crises sociales majeures. 

Parmi les personnes présentes à cette rencontre, l’on a vu des participants vêtus aux couleurs de l’Union des populations du Cameroun (UPC). Et en réaction à cela, dans un communiqué publié le 28 septembre dernier, vous vo...