Environnement : des maillons faibles

Dans la quête d’une évolution du cyclisme national, ses pratiquants et la fédération de tutelle font face à plusieurs obstacles.

La pratique épanouie du cyclisme exige des moyens financiers conséquents. Les vélos professionnels de cyclistes sur route coûtent plusieurs millions de F CFA, et leur acquisition par les clubs locaux est un véritable défi. Il y a le vélo en lui-même, mais il y a également ses accessoires, entre autres casque, sacoche, pompe, rétroviseur. Ces pièces d’équipement requièrent des finances que beaucoup ne peuvent pas se permettre. Au fil des années, le parc de vélos national s’est amélioré, tout comme la qualité du matériel. La Fédération camerounaise de cyclisme est en perpétuelle recherche de moyens pour faire progresser le cyclisme sur le plan national. Des accords avec des fédérations européennes partenaires et des entrepreneurs économiques locaux offrent des possibilités de renforcer les clubs en équipements. Cet appui salutaire reste minime et n’arrive pas à soulager les besoins des cyclistes camerounais qui peinent à rivaliser avec les coureurs de la désormais célèbre SNH Vélo Club sur le territoire national, mais surtout avec les professionnels étrangers. 
Pour pallier cette difficulté, ou du moins la contourner, la Fécacyclisme met l’accent sur la formation de ses coureurs auprès de professionnels africains et européens, en partenariat avec l’Union cycliste internationale (UCI). Steve Ngueguim, sociétaire d...

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