Autoroute Yaoundé -Douala Phase II : les travaux lancés

Le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a présidé hier dans la localité de Bibodi, région du Centre, le lancement officiel de ce projet.

La ferveur et l’entrain des populations de la localité de Bibodi, située dans le département du Nyong-et-Kelle, région du Centre, étaient bien compréhensibles. Leur contrée est rentrée hier, 2 octobre 2024, dans l’histoire des infrastructures routières, en s’inscrivant comme point de départ de la phase II du projet de conception et de réalisation de l’autoroute Yaoundé-Douala (141,1 km) traversant les régions du Centre et du Littoral et comportant 34,5 km de bretelles de raccordement au réseau routier existant. 
Pour marquer le coup, le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a présidé la cérémonie de lancement, en présence de son collègue des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi. Le geste posé en signe de début des travaux était ce drapeau blanc levé, puis, ces coups de pelle de l’un des engins de la China First Highway Engineering Co. Ltd (Cfhec) déjà déployés sur le site, renseignant sur le début imminent des activités. Ce qui a fait dire au maire de la commune de Ngog-Mapubi, Christine Tjock, epse Herauville, qu’elle et ses populations vivaient un « heureux jour ». 
Dans la foulée de cette euphorie, le Mintp a rappelé que ce projet traduisait la matérialisation de la volonté du président de la République dans son discours du 31 décembre 2023. Il a également relevé l’importance économique de cette infrastructure. Elle va permettre de relier les villes de Yaoundé et Douala par une voie autoroutière parallèle à la nationale N°3. L’autoroute va aussi contribuer à améliorer la circulation sur le corridor Douala-Ndjamena, non sans donner une impulsion aux activités économiques dans les villes traversées par le projet et, incidemment, sur le développement économique du Cameroun et des pays voisins. Emmanuel Nganou Djoumessi a saisi l’occasion pour inviter les populations à s’impliquer dans la réussite de la deuxième phase de ce projet dont le coût prévisionnel s’élève à 899,321 milliards de F, avec un financeme...

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