Travail décent : la solution par le dialogue

Plaidoyer porté par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale hier à l’occasion de la Journée mondiale.

Comment éradiquer la pauvreté et les inégalités à travers le travail décent ? La problématique était au cœur de la commémoration de la Journée mondiale du travail décent hier à Yaoundé. Autour d’une table, partenaires sociaux, représentants des organisations professionnelles d’employeurs et travailleurs, chefs de départements ministériels et responsables du Bureau international du Travail sont revenus sur l’urgence d’une meilleure prise en compte du travail décent au Cameroun. Levier important pour l’amélioration de la productivité des entreprises et la promotion de la paix sociale. En présence du directeur-pays de l’OIT, Claude Yao Kwame, les assises tournaient autour du « Travail décent au service du développement durable et la paix au Cameroun ». « Le pays poursuit son programme en faveur du travail décent dont l’une des valeurs est le dialogue. Car, lorsque les gens se mettent ensemble, ils peuvent être plus productifs. Ce qui génère de grands bénéfices aux entreprises et crée des emplois. C’est une valeur transversale qui touchent tous les secteurs de l’économie », a déclaré Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale.  
Les parties prenantes ont passé en revue quelques éléments déterminants de la productivité et compétitivité des entreprises. Notamment la sécurité, l’accès aux intrants, à la main d’œuvre, au marché, aux financements et aux infrastructures de qualité. Premier déterminant du climat des affaires, la sécurité. D’après les responsables du Groupement des entreprises du Cameroun, elle demeure menacée dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest. L’accès aux intrants quant à lui a été compromis au cours des quatre dernières années par la pandémie du Covid, la guerre russo-ukrainienne et celle opposant Israël et la Palestine. Des crises qui ont accru le coût de production des entreprises. L’accès à la main d’œuvre fait également face à une migration importante de la main d’œuvre vers les pays occidentaux, notamment le Canada. Même son de cloche, côté employés. « Il y a une minorité de secteurs où les conventions collectives sont révisées tous les deux ans, les salaires et pensions revus à la hausse. Malheureusement, nous sommes encore à la rech...

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