Procès en distribution : le vice-président Kényan se défend

Le dossier de Rigathi Gachagua est en examen au Sénat. L’Assemblée nationale ayant déjà donné un avis favorable mardi dernier. Il est accusé de corruption, entre autres.

Le sénat kényan a commencé hier mercredi, l’examen de la destitution de Rigathi Gachagua, vice-président de la République. L’on s’achemine vers une révocation, au lendemain d’un vote favorable de l’Assemblée nationale. Mardi dernier, 281 députés sur 349 ont voté en faveur de cette déchéance, 44 ont voté contre. Une seule abstention. Rigathi Gachagua, est accusé d'avoir soutenu les manifestations antigouvernementales de juin et d'être impliqué dans des affaires de corruption, tout ceci sur fond de désaccord avec le président William Ruto. 11 griefs sont officiellement retenus contre le vice-président. Le numéro deux de l’Etat aurait acquis de façon illégale des propriétés immobilières et des hôtels de luxe. Il est aussi accusé d’avoir poussé à « la division ethnique », l’« insubordination » envers Ruto. Devant le Parlement, Rigathi Gachagua a vigoureusement défendu son droit à la présomption d'innocence, soulignant que « ces accusations infondées ne justifiaient pas une décision sans un procès équitable ».
Après plusieurs heures de débats étirés jusque dans la soirée, la position de l’Assemblée nationale s’est clarifiée mardi. Une première étape avait déjà été franchie une semaine plus tôt quand l’auguste Chambre avait jugé recevable le dépôt de la motion de destitution. Bien plus, parmi les parlementaires ayant voté le texte, se trouvent de nombreux élus de la coalition au pouvoir, Kenya Kwanza, dont est issu Rigathi Gachagua. Durant deux heures mardi soir, Gachagua s’est défendu, expliquant que les biens immobiliers qui lui étaient attribués appartenaient à des membres de sa famille et non à lui. « Je me tiens ici aujourd'hui pour me défendre et je m'excuse a...

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