Financement du terrorisme et blanchiment des capitaux : tolérance zéro

Hier, en procédant à l’ouverture d’un atelier dédié, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a exhorté les organismes à but non-lucratif à déclarer leurs activités annuelles.

 
Concernant « la lutte contre le financement du terrorisme, le blanchiment des capitaux et la circulation illicite des armes à feu, le contrôle sera plus strict et rigoureux sur le terrain ; des indications ont été données aux autorités administratives sur les financements prévus et acceptés », a déclaré Paul Atanga Nji, hier, 21 octobre. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) présidait ainsi l’ouverture de l’atelier de sensibilisation des organisations à but non lucratif (OBNL) sur la nécessité de collaborer à la lutte contre le financement du terrorisme, le blanchiment des capitaux et la circulation des armes. Les OBNL ont alors été invités à collaborer avec les administrations sectorielles pour tordre le coup au fléau. Ladite collaboration passe par la confection d’un rapport annuel fiable de leurs activités dans lequel apparaît clairement le plan d’actions, les actions menées sur le terrain, ainsi que les différentes sources de leurs financements.
Conscient que le secteur des OBNL a beaucoup de vulnérabilités au blanchiment des capitaux, mais surtout au financement du terrorisme, lesquelles peuvent en faire des complices passifs ou actifs de ces comportements répréhensibles, le Minat a édifié les participants sur l’attitude à adopter pour éviter d’être sous le coup de la loi. Il s’agit, entre autres, de la production régulière d’informations « sur l’objet et la finalité de vos activités ; l’identité de la personne ou des personnes qui possèdent, contrôlent ou gèrent vos activités, y compris les dirigeants ; la mise à disposition des autorités de contrôle de vos états ...

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