Sommet des Brics : appel à l’arrêt des guerres

Le sommet annuel des Brics ouvert mardi dernier à Kazan, une ville au Centre de la Russie, a été marquée par de multiples appels à l’arrêt des détonations d’armes en Ukraine et au Proche-Orient.  Sur l’Ukraine, d’éventuelles négociations pour la paix restent très hypothétiques du fait des divergences qui demeurent entre Moscou et Kiev, 32 mois après le début des hostilités. Au Proche-Orient, la guerre s’est étendue au Liban. « Au moment où nous sommes confrontés à deux guerres qui ont le potentiel de devenir globales, il est essentiel de restaurer notre capacité à travailler ensemble vers un but commun », a exhorté le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva qui intervenait en visioconférence. Le président chinois, Xi Jinping, a énoncé trois principes : « Pas d’extension du champ de bataille » en Ukraine, « pas d’escalade des combats et pas de provocation de la part de l’une ou l’autre partie, afin d’apaiser la situation le plus rapidement possible ». « J’appelle tous les membres de l’influent groupe des Brics à user de toutes leurs capacités collectives et individuelles pour mettre fin à la guerre à Gaza et au Liban », a exhorté le président iranien Massoud Pezeshkian. 
Avec le sommet des Brics sur son territoire, Vladimir Poutine a profité de l’occasion pour démontrer l’échec de la politique occidentale des sanctions économiques et d’isolement diplomatique visant son pays. « Derrière la pratique des sanctions unilatérales, il y a un fort potentiel de crise », a-t-il mis en garde hier, avant d’ajouter que « le processus de formation d’un monde multipolaire est en cours, un processus dynamique et irréversible ».
La présente rencontre annuelle des Brics est le plus grand rassemblement diplomatique en Russie depuis le début du conflit avec l&rsquo...