Université de Garoua : l’ambassadeur des Etats-Unis sous le charme
- Par Brice Mbeze
- 25 oct. 2024 11:21
- 0 Likes
Christopher John Lamora a échangé avec les étudiants mardi dernier à Djoumassi.
La visite était articulée sur plusieurs séquences : l’accueil par le Pr. Boubakari Oumarou, le recteur, à la « Maison Blanche », appellation de l’immeuble qui abrite les services du recteur à « Petit Paris », l’un des quartiers de Garoua, les discours à la salle des Actes du campus principal à Djoumassi, sur la route de Gashiga, la remise symbolique de quelques livres au recteur, l’échange interactif avec les enseignants et les étudiants, les photos et les selfies. C’est la phase relative à l’échange interactif qui a le plus captivé l’attention. L’ambassadeur des Etats-Unis s’est levé de son fauteuil et s’est placé au milieu de la salle, micro en main pour répondre aux questions. Celles-ci avaient trait aux offres de formation des universités américaines, au rôle et à la place des Etats-Unis dans le monde, au racisme, aux conflits qui agitent le monde. Aucun sujet n’a été éludé. Les Etats-Unis sont-ils le gendarme du monde ? s’est même demandé un participant. Christopher J. Lamora a répondu sans faux-fuyant.
S’agissant notamment de la réputation de « pays raciste » que certains tentent de coller à la peau des Etats-Unis, le diplomate sans nier le phénomène, a dit qu’il y a une probabilité que son pays soit dirigé dans les prochaines semaines pour la deuxième fois de son histoire, après Barack Obama en 2008, par un président d’origine noire. « En plus, c’est une femme », a fait remarquer l’orateur. Il faisait ainsi allusion à Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine. Elle sera face au Républicain Donald Trump le 5 novembre prochain. « C’est la preuve que mon pays n’est pas aussi raciste que ça », s’est défendu l’ambassadeur. Prenant son exemple personnel, Christopher J. Lamora a souligné qu’il est à son deuxième séjour au Cameroun comme diplomate. Il y a 33 ans, alors jeune diplomate, il avait travaillé en 1992 à Douala, son premier poste. Il dit avoir noué ...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires