Gouvernement, parlement, climat social, etc. : une politique d’ouverture et de dialogue

Depuis son accession à la magistrature suprême, Paul Biya est resté fidèle à sa logique d’inclusion de tous les Camerounais dans la gestion des affaires du pays, y compris ceux qui se sont longtemps opposés à lui politiquement.

Le parlement se réunit dès le 12 novembre prochain dans le cadre de la dernière session ordinaire de l’année législative en cours, consacrée prioritairement à l’examen et à l’adoption du budget de l’Etat pour l’exercice 2025. Quelque chose interpelle à l’observation de la composition de l’une des chambres. En effet, le Sénat est loin d’être unicolore, même si le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a raflé tous les 70 sièges en jeu pour ce qui est de la dernière élection (2023). Au plan de la représentativité, le Social Democratic Front (SDF), farouche et historique adversaire du RDPC, le Mouvement démocratique pour la défense de la République (MDR), l’Union des populations du Cameroun (UPC), l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) et l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) sont bel et bien représentés. Ceci, du fait de la seule volonté de Paul Biya, que la loi autorise à nommer 30 sénateurs sur les 100 que compte la Chambre. 
On sait que les règles démocratiques voudraient que les vainqueurs -et donc la majorité- gouvernent. Mais, tout au long de son magistère, le président de la République a toujours pris soin d’inclure l’ensemble des Camerounais dans la gestion des affaires de la cité, sans distinction de leur couleur politique. Ceci, alors même que le RDPC dont il est président national, domine largement et depuis toujours la scène politique. Cette option de travailler avec toute personne de bonne volonté est tout autant visible dans les gouvernements successifs formés depuis l’accession à la magistrature suprême par Paul Biya en 1982. Là également, diverses personnalités et des leaders d’autres formations politiques, parfois opposés à son mode de gouvernance, ont été sollicités pour intégrer l’équipe gouvernementale. Bello Bouba Maïgari, Issa Tchiroma Bakary, feu Augustin Frédéric Kodock, Jean de Dieu Momo, ou encore Hamadou Moustapha sont quelques uns de ceux ayant répondu favorablement à cet appel. 
En plus de faire preuve d’ouverture politique, le président de la République met un point d’honneur au dialogue et à la négociation, en privilégiant néanmoins des recettes locales, au détriment de l’importation de modèles et de solutions préfabriqués qui ne sont pas opérationnels sous nos cieux. En dehors de la Tripartite de 1991, r&eacu...

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