Rendre le système plus sûr

Au Cameroun, chacun y va de sa méthode d’épargne, tant dans le secteur informel que formel. Dans le second couloir, il serait difficile, voire impossible d’avoir une idée des montants qui circulent entre les mains des individus. Mais le secteur formel, via le système bancaire, fait savoir que d’importantes sommes d’argent sont mises de côté par les agents économiques. A titre d’illustration, selon les données de l’association professionnelles des établissements de crédits du Cameroun (Apeccam), les dépôts collectés par les banques en 2023 s’élèvent à 7 723,5 milliards de F. Des dépôts en constante progression, franchissant la barre des 8 000 milliards en 2024. « En grande majorité ils sont composés de dépôts à vue 80%, c’est-à-dire l’épargne qui pourrait être retirée à tout moment par la clientèle et seulement de de 20% de dépôts à terme, qui restent bloquées à la banque durant une période prédéfinie et qui peut être retiré à l’échéance par le client », explique-t-on. Des sommes faramineuses, mais qui ne permettent pas encore au pays de dépasser la barre des 35% de taux de bancarisation, car environ 60% de Camerounais préfèrent encore les tontines et autres systèmes communautaires sans les contraintes et conditions exigées par les banques et autres établissements de microfinances, pour épargner, malgré les risques qui planent. 
C’est pourquoi il est nécessaire d’envisager des mesures pour sécuriser davantage les nouvelles formes d’épargne en dehors des banques classiques. On parle par exemple du renforcement de la régulation et de la gouvernance, dans la mesure où, l’épargne informelle, comme celle des tontines, peut offrir des rendements attractifs, mais reste vulnérable en raison d’un encadrement limité. Ainsi, la mise en place d’une réglementation souple mais adaptée pourrait renforcer la transparence et la sécurit&...

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