Fonctionnement des missions diplomatiques : lumière sur les recettes

Le ministre délégué auprès du Minrex, Félix Mbayu, a édifié les sénateurs vendredi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé, au sujet du nouveau mode de financement des ambassades.


Vendredi dernier au Sénat, dans le cadre de la plénière consacrée aux questions orales adressées aux membres du gouvernement, dirigée par le vice-président Robert Nkili, Felix Mbayu, ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Commonwealth, a répondu à la préoccupation du sénateur RDPC, Samuel Obam Assam. Elle était liée au financement du fonctionnement des missions diplomatiques et postes consulaires dans le contexte de digitalisation de l’administration publique en général et celle de la diplomatie en particulier, à travers l’uniformisation et la sécurisation des prestations consulaires. D’après le sénateur, « depuis la délivrance en ligne des passeports et des visas, en mai 2023, les ambassades n’ont pratiquement plus de recettes. Les caisses des missions diplomatiques sont vides et celles-ci ne peuvent plus subvenir au paiement des salaires du personnel recruté sur place, ainsi qu’au règlement des factures d’eau, d’électricité, de carburant, d’assurances… ». Samuel Obam Assam a donc voulu savoir ce que préconise le ministère des Relations extérieures (Minrex) pour juguler cette situation qui, selon lui, « écorne l’image de marque » du Cameroun.
Dans son propos, le ministre a indiqué que la particularité des textes relatifs à la réforme du passeport biométrique et à la mise en œuvre du projet d’uniformisation étaitde mettre « l’accent sur la sécurisation des fonds issus ...

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