Autonomisation des femmes et filles du Sahel : sur la bonne voie

Le comité de pilotage a présenté les enjeux de la phase II du projet SWEDI le 19 novembre dernier à Yaoundé.


Payement des frais scolaires pour 30 000 filles du primaire et du secondaire de l’Adamaoua, du Nord et l’Extrême-Nord. Identification de 4418 bénéficiaires des activités génératrices des revenus, mise en place de 45 espaces sûrs communautaires, distribution en matériel à 165 centres d’encadrement des filles et recrutement de quatre Ong pour la lutte contre la violence basée sur le genre. La première phase du projet régional d’autonomisation de la femme du Sahel et le dividende démographique (Swedd) a également milité pour le maintien des filles enceintes à l’école, d’où la circulaire du 22 avril 2022 du ministère des Enseignements secondaires. Avec un taux de réalisation de plus de 60%, le comité de pilotage de ce projet veut aller au bout de ses missions, voire au-delà. La deuxième phase de Swedd a été lancée le 19 novembre dernier par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Paul Tasong.
Financé à hauteur de 45 milliards de F par la banque mondiale et mis en œuvre avec l’assistance technique du Fonds des Nations unies pour la population, le projet Swedd entend à présent boucler ses actions de terrain. « Nos interventions sont axées sur l’éducation et la santé. Nous œuvrons aussi avec les différents départements ministériels pour que le budget du Cameroun soit sensible au dividende démographie.  A date, nous sommes à 74 % du taux de décaissement et nous prévoyons atteindre les 95 % d’ici le 31 décembre. Puis atteindre les 100% au plus tard le 30 avril 2025 », a déclaré le coordonnateur du projet pour le Cameroun, le Dr. Alphonse Glory Mbah Ngami. Pour cette seconde phase, l’équipe du Dr. Mbah prévoit d’accompa...

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