Centre international de référence Chantal Biya : des journalistes à l’école

C’est un travail de titan qu’abat le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB). Depuis 2006, année de sa création sous l’impulsion de l’épouse du président de la République, ce centre est devenu un acteur de poids dans l’amélioration de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/sida. 
Du coup, en prélude à la commémoration le 1er décembre prochain de la Journée mondiale de lutte contre cette pandémie, la structure a organisé des journées portes ouvertes. Hôte du jour, la section camerounaise de l’Union de la presse francophone (UPF). Face à Evelyne Mengue à Koung, la président réélue vendredi dernier et de plusieurs autres membres, le Pr. Alexis Ndolo, Directeur général a fait savoir que la recherche sur le sida évoluait dans le monde et au CIRCB aussi. Il est très important que les journalistes soient au fait de l’actualité, afin d’être une courroie de transmission entre les laboratoires de recherche et la communauté. Question d’expliquer aux populations en des mots simples, comment mieux éviter le VIH ou comment vivre avec ce virus. Pour lui, on ne fait plus de la recherche pour la recherche. Il faut que cette recherche soit rendue publique et qu’elle devienne opérationnelle. C’est-à-dire qu’elle puisse solutionner les problèmes pratiques qui se posent dans la communauté. « C’est le grand challenge du CIRCB. Au-delà des publications, il faut qu’on améliore les conditions de santé des patients et la prévalence du VIH au pays. Nous avons plusieurs motifs de nous satisfaire des indicateurs actuels. Mais il faut maintenant assurer la soutenabilité de tout ceci », a-t-il affirmé. Le rôle du centre consiste à adapter la recherche et les traitements en vigueur au contexte camerounais. 
Après des exposés détaillés sur les nouvelles stratégies thérapeutiques contre le VIH, la guérison fonctionnelle, l’assurance qualité et le jeu de question...