Environnement professionnel : encore des points à parfaire

Des clubs performants tout au long de la saison ? Cette équation est solvable aussi bien dans le domaine du football masculin que féminin, mais seulement elle passe par plusieurs paramètres. Parmi ceux-ci, une préparation physique et mentale en interne des joueuses pour le cas de la Guinness Super League, avec une gestion salariale régulière et efficiente. Il faut également des infrastructures de qualité. Si pour les matchs, des infrastructures comme les annexes des plus grands stades retrouvés à Yaoundé et à Douala sont mises à leur disposition, il serait judicieux que les sites d’entraînements répondent aux mêmes critères de décence. Il est important de le souligner, le football féminin au Cameroun a fait des progrès relativement au contexte proposé il y a une dizaine d’années. 
Grâce à la signature de contrat entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et le sponsor Guinness en 2019, le championnat national féminin de première division a pris des allures plus professionnelles, avec une saison structurée en matchs aller-retour, la médiatisation des rencontres sur petit écran, et plus récemment l’intégration d’une Coupe du Cameroun et d’un Trophée des championnes dans le calendrier. De quoi permettre aux joueuses locales d’avoir des matchs dans les jambes, de disposer d’équipements mais aussi de séduire les clubs sur le plan international et même les sélectionneurs des Lionnes seniors ou de toutes les autres catégories des équipes nationales. En somme, il serait injuste de déclarer que la Guinness Super League ne contribue pas depuis quatre saisons à rendre les joueuses plus performantes. Seulement, il faudrait améliorer certains domaines qui peuvent permettre aux clubs féminins, s’ils sont comblés, de rivaliser avec des équipes africaines dans des compétitions continentales. 
La question de l&...