Liant hydraulique routier : ça tient bien

Lorsqu’il a été demandé hier à Daniel Jacques Tjock, un usager, la note qu’il donnerait pour la planche d’essai de la technique de traitement de sols au liant hydraulique routier (LHR) réalisée sur la route reliant Ngog-Mapubi à Boumnyebel, région du Centre, sans aucune hésitation, il a dit : 19,5/20. Ceci signifie que l’impact de cette expérience est certain sur le quotidien des populations riveraines. Elles peuvent désormais, en toute saison, sortir les récoltes des champs sans aucune difficulté liée à la route. En effet, depuis le mois de février, quand l’équipe conjointe du ministère des Travaux publics et des experts marocains ont appliqué le LHR à ce tronçon de 320 m, le constat est que toutes leurs maisons qui se trouvent le long de la route étaient couvertes de poussière en saison sèche et la route était difficilement praticable à cause de la boue en saison de pluies. Gabriel Richard Bitjick, moto-taximan a également reconnu que depuis que cette planche est appliquée, il n’a besoin que de 15 minutes pour relier les deux localités contre 45 minutes, il y a quelque temps. En effet, ce 5 décembre, le directeur général des études techniques au ministère des Travaux publics (Mintp) a conduit les participants à la formation sur l’appropriation des nouvelles techniques de mise en œuvre du traitement des sols au LHR afin d’évaluer cette technique de consolidation de route en terre. 
« Dans le cadre du partenariat que le Mintp a établi avec une entreprise marocaine, elle nous a proposé le LHR, un produit qui, lorsqu’il est mélangé au sol, permet d’améliorer ses capacités portantes. Il est aujourd’hui question d’apprécier le comportement de cette route par rapport à la planche d’essai qui a été fait...