Santé, éducation, routes, télécommunications… : les parlementaires en quête d’explications

Plusieurs membres du gouvernement sont passés « devant la barre » au cours de cette session, pour répondre aux préoccupations des députés et sénateurs. Ceci, dans le cadre des questions orales. Des sortes de fora d’échanges durant lesquels les élus des deux augustes institutions ont porté à l’attention des ministres, les différentes préoccupations des populations dont ils sont mandataires. Celles-ci étaient liées à différents secteurs de la vie.
Ainsi, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a dû éclairer la lanterne des députés sur les mesures prises par l’Etat pour améliorer la qualité des plateaux techniques des formations sanitaires du pays. Il lui a également fallu répondre aux sénateurs sur l’intégration à l’ordre des professions médico-sanitaires pour les titulaires des diplômes d’infirmier, de sage-femme et de technicien médico-sanitaire issus du système LMD. Interrogé sur le niveau de financement de l’Education de base au Cameroun, le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa a, quant à lui, rassuré le Sénat que les fonds que l’Etat alloue à la formation des enfants dans ce secteur demandent des efforts supplémentaires pour que le pays soit en phase avec les exigences des institutions internationales et des partenaires techniques au développement. 
De son côté, Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), a été interpellé par les députés sur le sort réservé aux candidats exclus du processus de recrutement dans les forces armées pour faux diplômes, usurpation d’identité, faux âges, etc. Le Mindef a alors indiqué que, dans le but d’assainir moralement cette tendance grandissante à l’usage du faux, des poursuites judiciaires seraient engagées contre les faussaires, en plus des exclus...