Morsures de serpents : un sérum testé et approuvé
- Par Marie Christine
- 23 déc. 2024 13:09
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Les travaux de recherche menés au Cameroun, sur la tolérance du produit dénommé Inoserp PanAfrica depuis 2019, ont été restitués jeudi et vendredi derniers à Yaoundé.
Il a été testé sur plus de 350 patients et obtenu de bons résultats. Des recherches sur la tolérance et l’efficacité du sérum antivénimeux Inoserp PanAfrica ont été présentées jeudi et vendredi derniers à Yaoundé, par la Société camerounaise d’épidémiologie, l’Institut de recherche pour le développement, et l’Institut Pasteur de Paris. Après cinq ans d’essais cliniques sur plusieurs types de serpents au Cameroun, « des résultats ont montré d’une part, une excellente tolérance sur la base de critères extrêmement sévères, reconnus internationalement, et une efficacité sur les saignements, c’est-à-dire sur l'hémorragie qui est due au venin de serpent, et sur la neurotoxicité des venins de cobra et de mamba notamment », a expliqué le Pr. Jean Philippe Chippaux, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), président du Comité scientifique du projet. Ces recherches ont été menées dans le but de réduire la mortalité et les infirmités dues aux morsures de serpents au Cameroun.
Inoserp PanAfrica est un sérum composé à partir des venins de serpents d’Afrique et notamment du Cameroun. Il est fabriqué au Mexique. « Et ce sérum très purifié, a des qualités, en termes de tolérance et d'efficacité, qui sont vraiment très bonnes », poursuit l’expert. Le sérum est appliqué selon l’autorisation de mise sur le marché, aux personnes de 5 ans et plus. Cependant, selon le Pr. Chippaux, il n’y a pas de limite d'âge, qu’il s’agisse des hommes ou des femmes. Le sérum s’applique à tout le monde, et concerne davantage les populations rurales et en particulier les cultivateurs qui sont en première ligne et rencontrent énormément de serpents dangereux. Concernant le mode d’administration, le Dr Fabien Taieb, investigateur principal et coordonnateur du projet, chercheur à l’Institut Pasteur de Paris, explique que le s&eacu...
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