L’unité du Cameroun est non négociable

« J’entends alors, avec l’aide de toutes les Camerounaises et de tous les Camerounais, et en ma qualité de président de la République, chef de l’Etat et chef du gouvernement, m’acquitter de ce devoir sacré que m’impose la Constitution à savoir, veiller à son respect, comme à l’indépendance, à la souveraineté, à la sécurité et à l’unité de l’Etat, assurer la conduite des affaires de la République, mon illustre prédécesseur n’a jamais failli à ce devoir, je n’y faillirai point »… « Je ne le dirai jamais assez. La cause séparatiste que ces groupes d'illuminés prétendaient défendre est vouée à l'échec. Le Cameroun restera un et indivisible. C'est le vœu de l’écrasante majorité de nos compatriotes. C'est l'essence même du mandat qui m'a été confié. Et je n'y faillirai point ». Deux extraits de discours du président de la République. Le premier, prononcé le 6 novembre 1982 au moment où il accède à la magistrature suprême du Cameroun. Le second, c’était avant-hier dans son message de fin d’année 2024 à ses compatriotes. 42 ans après, le président Paul Biya est resté constant dans son engagement. Il a hérité de son prédécesseur, un pays uni, fruit d’une longue et difficile construction des pères fondateurs de la Nation camerounaise. Il entend ainsi léguer à la postérité, un pays uni et fier de sa diversité. Ses actions durant  son magistère sont allées dans ce sens. La détermination est restée la même. Que ce soit lorsqu’il a fallu faire face au voisin nigérian dans le cadre de la dispute sur la péninsule de Bakassi. Le chef de l’Etat n’a lésiné sur aucun moyen pour permettre à cette portion de territoire de rester dans la mère patrie.
Lorsque surviennent les événements dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, au milieu de l’année 2016, il choisit l’option du dialogue. Au-delà des discussions que le gouvernement, sous son impulsion, ouvre avec les corporations à l’origine des revendications, il décide de l’organisation en 2019 d’un Grand dialogue national. Tous les sujets sont admis. Mais il n’est pas question de discuter de la forme de l’Etat. D’importantes concessions sont faites par le gouvernement. Un statut spécial est accordé aux deux régions. Le président de la République, du haut des prérogatives que lui confère la Constitution, accorde son pardon et celui de l’ensemble du peuple camerounais, à des personnes qui ont pris des armes contre la patrie. Sous d’autres cieux, on dirait des personnes qui ont du...

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