Energie et eau : lentement mais sûrement
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 27 mars 2025 12:03
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Si de nombreuses infrastructures sont soit mises en service, soit encore en chantier dans ces deux secteurs, on a encore beaucoup de mal à en apprécier l’impact.
La mise en service commerciale du barrage hydroélectrique de Nachtigal aura lieu dans quelques jours. Elle intervient après l’entrée en service du septième groupe de cette infrastructure d’une capacité de 420 MW le 18 mars dernier. Une étape qui marque aussi la fin de la phase de construction et le début de son exploitation effective par la société Nachtigal Hydro Power Company (NHPC). « Avec sa pleine capacité de production de 420 MW répartis sur 7 groupes de 60 MW chacun, l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal fournit une énergie propre, disponible et compétitive, couvrant près de 30% des besoins énergétiques du Cameroun. Au-delà de sa contribution à la réduction des émissions de carbone et à la lutte contre le changement climatique, ce projet hydroélectrique majeur améliore la qualité de vie des populations, stimule la croissance économique et participe activement au développement du pays, tout en générant des économies substantielles sur les achats et importations de combustibles », peut-on lire dans la newsletter de NHPC du 19 mars dernier. Voilà qui est clairement dit : stimuler la croissance et contribuer au développement économique du Cameroun. C’est ainsi que doit être perçue cette infrastructure : catalyseur de développement. C’est l’un des meilleurs investissements que le pays a pu faire ces dernières années dans le secteur de l’énergie. On peut également citer au rang des bons points enregistrés ces derniers mois: la mise en service complète de l’usine de pied de Lom Pangar. De ce côté, La quatrième et dernière turbine a été installée en octobre 2024, permettant ainsi d’atteindre la capacité totale installée de 30 MW.
De grands espoirs viennent aussi du démarrage effectif des activités du plan d’actions prioritaires transport-distribution du Plan de redressement du secteur de l’électricité du Cameroun (PRSEC). Il s’agit d’un document qui définit les actions à mener, à court et à moyen termes en vue de satisfaire la demande des industries et des ménages, mais aussi d’améliorer la viabilité financière du secteur de l’électricité ainsi que l’équilibre financier de l’ensemble des opérateurs dudit secteur. « A terme, la mise en œuvre de ce plan d’actions prioritaires permettra entre autres de satisfaire une demande industrielle latente et supplémentaire évaluée à 580 MW à travers l’augmentation des capacités de transformation des postes sources; la migration de 1 500 000 compteurs post-payés en prépayés ; le remplacement de plus de 50 000 supports bois en supports béton ; l’installation de près de 16 930 points de comptage dans les bâtiments administratifs ainsi que l’installation d’environ 15 000 compteurs intelligents pour la gestion des flux sur les postes moyenne et basse tension et les réseaux d’éclairage public», expliquait Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie lors de son passage devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale en ...
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