Rien qu’un moyen !

Pas tout à fait facile, simple, de jouer les philosophes, face à ces pressions-là. Pressions du quotidien nécessitant des solutions, des réponses immédiates. Par exemple concernant l’impératif catégorique, d’envoyer les gosses à l’école : en s’acquittant, bien entendu, de tout ce qui va avec. Ou celui de faire bouillir la marmite. La  marmite, parfois, quel qu’en soit le contenu : l’essentiel consistant parfois à…bourrer, à remplir le ventre. Donc,…caviar, saumon fumé et autres délicatesses, on verra (éventuellement) plus tard. Le plus urgent, consiste à parer au plus pressé : nourrir son petit monde. Et puis, d’ailleurs, quoi ! À côté d’un bon «ndomba» de vipère ou d’un savoureux «foléré» au couscous, à quoi renvoient ces…«nourritures-de-Blancs» ? Souvent trouvées fades, peu ragoutantes, par plein de Camerounaises et de Camerounais du cru. Question de goûts et de couleurs, autant ne point s’emballer et s’embarquer pour des querelles byzantines. Querelles, tout ce qu’il y a de contre-productif, voire davantage…
Pour en revenir à nos moutons, certaines pressions fondamentales du quotidien, apparaissent incompressibles. Incompressibles, irrépressibles, incontournables : c’est clair. Pour résoudre ces équations, sans détour, il convient de la dire : il faut mettre la main à la poche. Le livre scolaire, la b...