Le comité de pilotage de ce projet s’est réuni hier à Yaoundé, question d’apprécier les contours de la phase II qui démarre.
L’Agence de l’électrification rurale (AER) est la cheville ouvrière du gouvernement, en matière de promotion et de développement de l’électrification rurale sur l’étendue du territoire camerounais. La promotion en question consiste à effectuer des études et de les présenter aux bailleurs de fonds. C’est ce qui a été fait jusqu’à ce jour, à en croire Ousmanou Moussa, directeur général de l’AER. « Nous avions effectivement, dans une première phase du projet d’électrification rurale, obtenu des financements de plusieurs bailleurs dont la Banque islamique de développement (BID). Ces fonds ont servi à électrifier une soixantaine de localités dans les régions du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et du Centre», rapporte Ousmanou Moussa. Il affirme par ailleurs que les travaux ayant été faits dans les délais, la BID a de nouveau octroyé une deuxième phase de financements d’environ 18,34 milliards de F au Cameroun. A côté de la BID, d’autres bailleurs du monde islamique ont également manifesté leur intérêt. Il s’agit de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) qui octroie 6,31 milliards de F et le Fonds de l’OPEP pour le développement en Afrique (OFID) qui débloque 8,45 milliards de F. Un total de 33,1 milliards F mobilisés pour la phase II du projet d’électrification rural au Cameroun.
La première session du comité de pilotage dudit projet s’est réuni hier au ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE) &a...
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