Faire émerger l’économie : la transformation, résolument !

Le Septennat 2025-2032 est celui de tous les espoirs pour beaucoup, pour ne pas parler d’espérances comme a dit Paul Biya. Et l’économie en général en attend énormément, afin que le Cameroun sorte de son classement de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, avec un revenu national brut par habitant estimé à 1 467 dollars (834 000 F). En effet, le pays ambitionne de voir cette donnée passer à plus de 4000 dollars (près de 2,3 millions de F) après 2035, date projetée pour être classé pays émergent. Il faut également accélérer le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) afin qu’il y ait assez de richesses à répartir et donc des conditions vie meilleures pour les populations. C’est donc dire que ce septennat, dit des grandes espérances, revêt un caractère particulier mais surtout décisif. La Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND 30) deuxième étape de la Vision globale d’émergence à l’horizon 20235, doit donc vite présenter ses résultats, cinq ans après le début de mise en œuvre.
Pour y arriver, les Camerounais attendent que le président de la République et ses équipes activent certains pans incontournables. Il serait donc louable, pour les sept prochaines années, de se concentrer à lever les principaux obstacles que sont : le déficit d’infrastructures, l’instabilité des cadres réglementaires, la complexité et la lenteur des procédures administratives, l’accès insuffisant aux financements et la persistance de la corruption, sans oublier la conjoncture internationale faite d’incertitudes et d’anxiété. Et cela passe par des actions concrètes qui pourraient se traduire en la finalisation et l’accélération des réformes fiscales, l’accélération du développement des infrastructures (transport, énergie, santé, éducation…), la digitalisation efficace les services publics, le soutien actif à l’industrie et la souveraineté productive (à travers ...