Souveraineté numérique : l’impératif de sûreté et de confiance

La question est au menu de la 5e édition du Forum national du système de nom de domaine ouvert lundi à Douala.

Renforcer en urgence la sécurité et la confiance dans l’infrastructure Internet nationale à la suite des avancées réalisées dans l’écosystème numérique camerounais. C’est l’objectif principal assigné à la 5e édition du Forum national du système de nom de domaine (DNS) ouverte à Douala depuis lundi. Le renforcement de la sûreté et de la confiance dans le cyberespace national est d’autant plus impératif que l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), gestionnaire de l’extension du Cameroun sur l’internet, le « .cm », a franchi une étape majeure en signant cryptographiquement la zone « .cm » suite à l’implémentation de l’extension de sécurité Dnssec. Une avancée vers la souveraineté numérique du Cameroun.
« Le Dnssec est un protocole de sécurité implémenté au niveau du DNS pour assurer l’intégrité des données. L’Antic a eu à signer la zone .cm en avril 2025. Ce n’est qu’une étape. Donc il faut associer toutes les parties prenantes : bureaux d’enregistrement, hébergeurs, opérateurs qui vont activer la validation Dnssec pour que toute la chaine de confiance soit établie », a expliqué Bouba Bame Rachida, cheffe de la cellule de gouvernance Internet à l’Antic. Le Dg de l’Antic, Pr. Ebot Ebot Enaw, a déploré que tous les opérateurs ne soient pas au même niveau d’adoption de cette mesure de sécurité. Certains, comme Mtn et Camtel, avec des taux de validation respectifs de 99,75% et 73,52%, sont avancés. Suivis par Creolink et Orange Cameroun, avec respectivement 25,35% et 02,75% de taux de validation. L’Antic veille à ce que les op&ea...

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