Livre : Journal intime d’une reconstruction

Marie Dorothée Mbala consigne les checkpoints d’une trajectoire en clair-obscur dans l’ouvrage « Rien n’est jamais perdu » paru aux éditions CLE.

Une télénovela à la camerounaise, pourquoi pas ? Se raconter, se dévoiler, s’ouvrir au regard, aux impressions et appréhensions des autres, des inconnus n’est pas toujours chose aisée. Marie Dorothée Mbala a fait le pas dans l’ouvrage « Rien n’est jamais perdu », sorti aux Éditions CLE. Bien que le lecteur soit quelque peu confus sur le surtitre de ce récit-témoignage de 224 pages (« Pour Dieu tout a un sens » en première et quatrième de couverture, « Tout a un sens pour Dieu » en page 2 et 3), l’autrice dégage de la positive attitude en couverture.
Une impression d’épanouissement que le lecteur peut percevoir au terme de la lecture des 30 chapitres de ce journal intime. La préface d’Emmanuel Mbede, directeur délégué de l’Institut de formation et de conservation du patrimoine audiovisuel de la Crtv, plante le décor de ce témoignage de foi de l’écrivaine, par ailleurs commerciale dans une entreprise privée. Dans un style digeste, Marie Dorothée Mbala plonge celui qui la lit dans sa boîte à souvenirs, le souvenir d’un père vite retourné en Centrafrique après sa formation à l’École supérieure internationale de journalisme de Yaoundé), la perte rapide d’une mère à l’âge de deux ans et d’autres êtres chers, ses échecs scolaires, son adolescence agitée, ses difficultés à enfanter entre autres. Des écueils surmontés par l’accompagnement du Seigneur. Guide omniprésent qui gouvernera les plus heureuses transitions de sa vie. Celle de femme stérile à mère de Bettyna Maelle et Maya Pauline, de vieille fille célibataire à épouse et femme accomplie.
« Rien n’est jamais perdu » est à la fo...

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