Après celle d’Ahala à Yaoundé, le concessionnaire prévoit d’autres suppressions en raison des charges jugées trop élevées
«Tout ce qui est thermique est toujours très coûteux », assure Zengue Akamba, expert en génie électrique. Ce haut cadre de Electricity Development Corporation (EDC) a été coordonnateur du Programme thermique d’urgence (PTU) national, conçu par les pouvoirs publics en 2010 et ayant mis en service dès 2012 quatre centrales : Yaoundé-Ahala (60MW), Bamenda (20 MW), Mbalmayo (10 MW) et Ebolowa (10 MW). Zengue Akamba explique que « compte tenu des contraintes de 2010, où le pays faisait face à un déficit énergétique sans précédent, l’on a été obligé de recourir en urgence aux centrales thermiques pour une production additionnelle afin d’atténuer les délestages électriques ». Mais aujourd’hui, avec la construction de certaines infrastructures de production, dont le barrage réservoir de Lom Pangar, les contraintes d’autrefois ont été allégées, le pays gère beaucoup mieux l’étiage. Du coup, l’on pense déjà au démantèlement de certaines centrales thermiques, notamment en zones rurales.
En effet, le 30 mars dernier, lors de la 1ère session du comité de pilotage du projet d’électrification rurale, Phase II, tenue au ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE) à Yaoundé, l’un des sujets à l’ordre du jour portait sur une demande d’ENEO, sollicitant le démantèlement de certaines centrales thermiques, jugées polluantes et particulièrement coûteuses. Ce jour-là, face &agra...
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