Sécurité alimentaire: l’Union européenne offre plus de 400 millions de F à l’Est

Les fonds vont au projet d’appui au développement des filières de production piscicole, de manioc et de bananier plantain dans trois communes de la région.

Après des sessions de plaidoyer organisées dans trois communes de la région de l’Est (Bertoua 1er, Mandjou dans le Lom-et-Djerem et Ketté dans la Kadey), l’atelier de lancement officiel du Projet d’appui à l’autonomisation économique et la sécurité alimentaire à l’Est (Paaesa-Est) s’est tenu mercredi 26 avril 2017 à Bertoua. Il s’est agi de présenter aux autorités locales et à ses bénéficiaires les objectifs de ce projet qui a débuté fin 2016.
« Le projet, d’une durée de trois ans, vise à résoudre le problème d’insécurité alimentaire dans ces localités à travers la transformation et la commercialisation du manioc, de la banane plantain et du poisson », explique Samuel Tangou, chef du projet, par ailleurs secrétaire exécutif du Centre d’information, de formation et de recherche pour le développement (Ciford) qui met en œuvre le Paaesa-Est, en collaboration avec ses partenaires, l’Apdra (Pisciculture Paysanne-France) et le Réseau d’appui au développement communautaire (Radec). L’UE a débloqué un peu plus de 400 millions de F sur une enveloppe globale d’environ 450 millions, le reste étant fourni par la Paaesa-Est et ses partenaires.
« Le projet vise l’encadrement de 500 producteurs, dont 100 pisciculteurs, 200 producteurs de banane-plantain et 200 producteurs de manioc, tous is...