Histoire du Cameroun: les grandes lignes d’un héritage

 Un colloque international tenu du 7 au 9 juin à Yaoundé a tenté d’établir ces préoccupations

L’histoire, scrutée sous divers angles. Une tâche que s’est assigné le colloque international pluridisciplinaire intitulé « Histoire et mémoires au Cameroun : cadrages, marquages, héritages et usages (de 1884 à nos jours) », du 7 au 9 juin dernier à Yaoundé. Organisée en collaboration par la Fondation Paul Ango Ela, les Archives nationales du Cameroun, la société camerounaise d’histoire, l’Université de Yaoundé I et l’Université de Bamenda, cette rencontre avait pour objectif de réfléchir sur les rapports entre mémoires, archives et histoire au Cameroun. Comment rétablir ce puzzle de mémoires fragmentées, construites à différentes époques, par des individus aux intérêts particuliers et souvent opposés ? Le challenge était celui des participants, originaires du Cameroun, d’Allemagne, de France et de Suisse. Leur but, proposer des conditions pour réécrire l’histoire du Cameroun en toute objectivité.
Les archives, au cœur de ces travaux de trois jours, ont canalisé nombre de discussions. Il était notamment question d’examiner leur conception et leurs usages afin d’établir leur rôle dans l’édifice de ces phases de l’histoire. Les intervenants ont voulu apporter de nouveaux éléments à cette entreprise, avec des orientations originales, telles que la concentration sur des personnages historiques et des matériaux inédits. Dans cette logique, le Dr Suzanne Kuss, de l’Ecole supérieure pédagogique de Freiburg en Allemagne, a propos...

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