De nombreux effondrements d’immeubles, notamment à Douala, suscitent doutes et inquiétudes
Quand le drame se banalise. Ces dernières années, la ville de Douala, dont le dynamisme économique se traduit aussi par la vitalité dans le secteur du bâtiment, a enregistré une sombre série, celle des effondrements d’immeubles. En septembre 2015, un immeuble en construction de quatre étages s’affaissait au quartier Nkongmondo, surprenant les populations en pleine matinée. Le mois suivant, le 27 octobre plus précisément, un immeuble en chantier, de trois étages, celui-là, s’effondrait du côté de Ndogbati. Là aussi la chute avait été brusque, inattendue. Dans la nuit du 18 au 19 juin, 2016, c’est le quartier Ndogbat qui enregistrait un nouveau sinistre du genre. Si on remonte jusqu’en janvier 2013, l’effondrement du gymnase (alors presque terminé) de Bepanda peut entrer dans la liste…
Il faut le signaler, ces effondrements d’immeubles charrient, au-delà des dégâts matériels visibles de tous et parfois pour longtemps sur site, un lourd bilan humain. Ainsi, celui de juin 2016 avait fait cinq morts. Plus que suffisant pour se préoccuper de la qualité de la construction qui est, dans de nombreux cas, clairement à revoir. Parce que les causes de ces affaissements sont généralement les mêmes : défaillances, insuffisances techniques.
« Nous n’avions aucun signalement de ce chantier mais à regarder la qualité et l’envergure du matériau utilisé comme le fer à béton, on peut dire que cet immeuble avait des problèmes dans ses fondements même », confiait à CT le maire de Douala III, Job Théophile Kwapnang, après l’effondrement de juin 2016 à Ndogbat. Immeuble dont le constructeur, il faut en outre le ...
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