En invitant, dimanche, la communauté chrétienne à une prière spéciale pour le Gabon, le pape François a montré qu’il est préoccupé par la crise postélectorale vécue par ce pays. Le message pontifical est d’autant plus opportun qu’il est intervenu au lendemain d’une marche blanche des partisans de l’opposant Jean Ping en hommage aux victimes des violences consécutives à la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle. Lesquels déclaraient le président sortant Ali Bongo Ondimba réélu avec 49,80 % des suffrages contre 48,23 % des voix pour son rival Jean Ping.
Dès leur proclamation le 31 août dernier, les résultats contestés de la présidentielle avaient entraîné des émeutes meurtrières et des pillages massifs. Malgré un calme relatif, la tension est loin d’être retombée sur l’ensemble du territoire national. Puisqu’elle se nourrit des spéculations entourant les recours introduits auprès de la Cour constitutionnelle chargée de la proclamation des résultats définitifs. On sait que Jean Ping a introduit un recours auprès de la haute juridiction pour contester les résultats provisoires notamment le pourcentage de 95 % réalisé par Ali Bongo dans la province du Haut-Ogoué. On sait également qu’il a prévenu que le Gabon connaîtrait « une instabilité durable et profonde » si la Cour constitutionnelle ne lui donnait pas raison dans son contentieux électoral. Il est aus...
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