Le bitumage de la route se poursuit à un rythme appréciable, malgré les inquiétudes financières qui menacent de ralentir le chantier.
Augustine Awa Fonka, gouverneur de la région de l’Ouest, était récemment en visite de terrain dans son territoire de commandement. Il a ainsi pu constater que sur le lot N°2 (218 km) du projet d’aménagement des routes pour désenclaver les bassins agricoles de la région, l’entreprise Razel s’est d’abord attaquée à un tronçon de 1 km, concernant la route Bangangté-Foumbot-Bamendjing-Galim. Jusque-là, « nous avons divisé le chantier en deux phases. La première phase qui s’étend sur 51 km part du village Mandja à Bangangté, jusqu’à l’entrée de la ville de Foumbot. Et la deuxième phase commence justement à Foumbot pour s’achever à Galim. Cette deuxième phase a une longueur de 56 km. Pour le moment, les travaux sont essentiellement concentrés sur la première phase », explique Dominique Lontio Tchotezo, l’ingénieur qualité, sécurité et environnement de Razel.
L’entreprise qui veut respecter son cahier des charges s’est bien outillée. Elle a surtout su découper les équipes de travail. Un groupe effectue les travaux de finition sur les 400 premiers mètres du côté de Bangangté. Sur l’imprégnation sablage déjà effectuée, la pose de l’enrobé du béton bitumineux (BB) est en réalisation. En avançant sur le chantier, on observe que le bitume est déjà finalisé sur les 17 km qui suivent. Le changement physique de la zone est déjà spectaculaire. Le bourbier dans lequel pataugeaient les véhicules chargés de produits champêtres a cédé la place à une route bitumée. Des entreprises sous-traitantes tout le long de l’ouvrage sont en train de construire des rigoles bétonnées. D’autres entreprises à divers endroits s’attèlent à faire des bordures, le terrassement, la pose des buses, etc.
Lors de sa visite, le gouverneur s’est employé à convaincre les riverains qui ont des domiciles à proximité de la route en chantier de les détruire pour éviter qu’ils s’écroulent. Mais ces derniers attendent d’être indemnisés. Augustine Awa Fonka les a rassurés qu’ils seront tous payés. Idem pour l’entreprise Razel qui dit attendre le paiement de 5 milliards de F. « L’Etat du Cameroun est très crédible. Le marché est gagné, le chantier entamé. Il faut continuer les travaux en ayant confiance. Dès que possible, ce problème va être résolu », a promis le patron de la région de l’Ouest. En termes d’évaluation, les travaux sont à 25,6% d’avancement, pour un taux de consommation de 38,60% de l’ensemble du projet. Le ministère des Travaux publics est le maître d’ouvrage de ce projet évalué à 57 milliards de F, pour une durée de trois ans.
L’explication
Dominique Lontio Tchotezo: « Des ouvrages transversaux sont déjà réalisés »
Ingénieur qualité, sécurité et environnement de Razel
Quels sont les travaux déjà réalisés ?
Nous avons reçu l’ordre de service le 6 avril 2016. La même semaine, l’entreprise a commencé les travaux de terrassement. Pour le moment, les travaux sont essentiellement concentrés sur la première phase. Nous avons fait les travaux de terrassement généraux du PK0 jusqu’au PK50, à un kilomètre exactement de l&r...
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