La quatrième session du séminaire régional sur la transparence budgétaire en Afrique francophone subsaharienne a été ouverte hier par le ministre des Finances à Yaoundé.
C’est dans un contexte socio-économique difficile, marqué par de nombreuses crises et des tensions sécuritaires que s’est ouvert hier à Yaoundé, le séminaire régional sur la transparence budgétaire en Afrique francophone sub-saharienne. Cette 4e rencontre organisée par le Fonds monétaire internationale (FMI) et présidée par le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a pour thème : « Promouvoir la transparence des finances publiques par le contrôle et l’audit ». Elle a réuni le président de la Chambre des comptes, l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne (UE), des représentants des organisations internationales, des partenaires techniques et financiers et les acteurs des finances publiques venus de 19 pays de l’Afrique francophone Sub-saharienne.
Pour le Minfi, toutes ces crises, notamment celle de l’Ukraine, ont entraîné une flambée de prix sans précédent et le ralentissement de l’activité économique à l’échelle internationale, et par ricochet en Afrique. Ces bouleversements ont amené les autorités de nombreux Etats à prendre des décisions économiques et sociales urgentes, afin de maintenir les pays dans une croissance et le développement acceptable. Il faut dire que sur le plan budgétaire, des dépenses sont exécutées suivant des procédures exceptionnelles avec souvent, des risques de déviation. Il est donc nécessaire de mettre des garde-fous pour garantir le respect des règles en matière de gestion des finances publiques, sans oublier la transparence, qui, s’impose obligatoirement.
Philippe Van Damme, l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Cameroun a quant à lui souligné que son institution était activement engagée dans l’appui à la gestion des finances publiques. D’autant plus que l’UE est le premier partenaire en termes d&...
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