Campagne cacaoyère 2024-2025 : pari sur la qualité

Mvengue, localité du département de l'Océan, région du Sud, a abrité hier 8 août, la cérémonie de lancement de la campagne cacaoyère 2024-2025. Le choix de la localité pour le lancement de la campagne cacaoyère provient de la volonté de l'élite locale de voir la cacaoculture se développer et s’installer durablement dans l’embellie enregistrée au niveau national. En effet selon le bilan dressé par l'Office national du cacao et du café (Oncc), la campagne 2023-2024 qui s’est étendue du 1er août 2023 au 15 juillet 2024 a plutôt été bonne. En effet, la production nationale commercialisée s'élève à 266 725 018 kg contre 263 613 133 lors de la dernière campagne. Le volume transformé localement est estimé à 85 789 063 kg. Tout aussi  satisfaisant, l'achat de 281 017 947 kg de cacao par divers opérateurs dans huit régions du pays.  De même, 185 613 443 kg ont été exportés vers 17 pays pour une masse monétaire générée de 488 836 milliards de F contre 265, 352 milliards de F lors de la campagne passée.
Mais le gouvernement ne veut pas s'arrêter là, ce d'autant plus que d'après le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, le cacao camerounais a encore de beaux jours devant lui. C'est ainsi que le département ministériel dont il a la charge s'attèle à développer des initiatives pour améliorer le rendement à l'hectare. Le volet commercial n'est pas en reste. Le ministre  du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana s'est félicité du prix aux producteurs qui a atteint le record historique de 6300 F le kg, soit 1150 F le kg bord champ. Et pour maintenir la barre toujours plus haut, il a placé la campagne cacaoyère 2024-2025, qu'il a qualifiée de « millésime qui fera date », sous le signe de l'exigence. Désormais le gouvernement veut garantir au Cameroun des fèves de qualité pour le maintenir au sommet. « Cette exigence qualitative devra être corroborée par une exigence de prix au bénéfice des producteurs », a déclaré Luc Magloire Mbarga Atangana. 
Mais dans cette quête de profit en faveur des producteurs placés en amont de la fili&egrav...