Eliminatoires CAN 2025 : opération qualification à Kampala

Ce sont des Lions sereins et détendus qui ont foulé la pelouse du Mandela National Stadium de Kampala hier pour leur séance de veille de match. C’est d’ailleurs la seule à laquelle le groupe a eu droit depuis son arrivée, samedi dernier en milieu d’après-midi, en Ouganda. Hier en matinée, les joueurs se sont entraînés en salle au Sheraton Hotel où ils sont logés. Le mot d’ordre, selon le sélectionneur Marc Brys, est de se relâcher. Normal, les Lions indomptables n’ont pas vraiment de pression au moment d’aborder la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Ce lundi à 16h (14h au Cameroun), Vincent Aboubakar et ses coéquipiers ont l’occasion de se qualifier pour la compétition au Maroc en cas de victoire contre le Kenya. Alors, si le travail peut être bouclé avant la fin de la phase éliminatoire, ce serait l’idéal.
Le Cameroun va en tout cas aborder cette rencontre, qui se joue à huis clos, avec un avantage psychologique sur les Harambee Stars après le large succès, 4-1, enregistré vendredi dernier au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé pour la manche aller de cette double confrontation. Face à leur public, les Lions indomptables ont en effet offert un spectacle offensif avec l’ouverture du score sur penalty dès la 8e min par le capitaine Vincent Aboubakar. Martin Hongla va doubler la mise sur une superbe frappe à la 39e min avant le troisième but inscrit par Bryan Mbeumo (43e min). La dernière réalisation est l’œuvre de Christian Bassogog qui a eu le plaisir de conclure en beauté une rencontre où il aura été particulièrement à l’honneur. L’attaquant a été tout feu tout flamme face à des Kenyans surpris par sa vélocité et son audace sur son côté. Personne ne l’avait clairement vu venir. Pas même le public camerounais qui ne scandait que son nom. La seule ombre au tableau, c’est ce but de Michael Olunga encaissé à la 41e min sur la première occasion adverse. Il faut dire que certaines erreurs défensives du Cameroun ont failli coûter cher. La sortie de Christopher Wooh, après un choc avec un défenseur kenyan à la 14e min, a également fait circuler un vent d’effroi. 
Pour le Kenya, dont le jeu défensif faisait sa fie...