Obsèques : Habissou Bidoung pour l’éternité
- Par Yvette Mbassi
- 30 déc. 2024 11:45
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La secrétaire générale de la Fondation Chantal Biya, épouse du ministre des Arts et de la Culture, a été conduite à sa dernière demeure, à Nanga-Eboko, samedi.
C’est auprès des siens que Mme Habissou Sadjo épouse Bidoung Mkpatt dort désormais en attendant la résurrection des morts. Il est presque 14h, lorsque la terre d’Abang à Nanga-Eboko, dans la Haute-Sanaga se referme sur elle, dans la tristesse et l’émotion de sa famille proche. Debout au caveau familial, son époux, Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture, est là avec à ses côtés leurs enfants, portant douloureusement le deuil. Des dignitaires musulmans sont également présents pour les nécessités de service. C’est le terme d’un long voyage entamé à Barcelone en Espagne vendredi, avec entre autres temps fort, l’accueil de la dépouille mortelle à l’aéroport international de Nsimalen par la famille et un parterre de personnalités, dont Mme Chantal Biya. Du prêche de l’imam Aboubakar de la mosquée d’Etoudi, l’on retiendra que la mort est le passage obligé de tous et chacun doit s’y préparer soigneusement en surveillant ses voies. Il va inviter l’assistance à implorer la miséricorde de Dieu en faveur de la défunte avant que le cortège funèbre ne s’ébranle vers la résidence de Fougerolles. La veillée mortuaire, fort courue, qui s’en suit connaît la participation de la première dame profondément attristée. Les serviteurs de Dieu et dignitaires musulmans qui se succèdent au prétoire, dans le cadre d’un service inter-religieux, se veulent rassurants : « la mort n’est pas la fin de tout. Elle est le début d’une autre vie.» Raison pour laquelle il est recommandé de prier instamment pour les morts. Adoration, louanges à Dieu dont la volonté est souveraine, suppliques et intercessions se succèdent dès lors jusqu’au matin.
L’acte 2 de ces obsèques avait pour unité de lieu, la ville de Nanga-Eboko dont est originaire l’époux. Sobre, conformément à la religion musulmane, cette séquence sera marquée par les témoignages, les hommages et les prières d’inhumation. L’on apprendra alors de la bouche de Dr Sali Aminou, médecin pédiatre, frère cadet de la défunte que cette dernière souffrait de douleurs à la cage thoracique associées à une toux allant en s’aggravant. C’est pour un bilan de santé complet qu’elle s’était rendue en Espagne. Cette maladie aura eu raison d’elle en l’espace de quelques semaines, alors même que la prise en charge semblait prometteuse. Du portrait que dresse Halidou Sadjo, parlant au nom de la famille originelle de Mme Bidoung Mkpatt, l’on découvre une femme brillante, sérieuse, travailleuse, disciplin&...
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