Exécution du budget 2025 : la feuille de route tracée
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 06 janv. 2025 14:19
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Le ministre des Finances vient de signer la circulaire définissant les actions à mener pour une exécution effective et efficiente de la loi de finances de l’exercice en cours.
La loi de finances 2025 vise une croissance économique projetée à 4,1% ; un taux d’inflation à 4,0% ; la réduction du déficit budgétaire à 0,3% du Pib contre 0,4% en 2024 ; la maîtrise du taux d’endettement à 45% du Pib comme retenu pour la période 2025-2027. Pour y parvenir, le ministre des Finances vient de fixer le cap en signant la circulaire portant instructions relatives à l’exécution des lois de finances, au suivi et au contrôle de l’exécution du budget de l’Etat et des autres entités publiques pour l’exercice 2025 à l’intention des ordonnateurs, des maîtres d’ouvrage, les responsables de projets, programmes et assimilés, les contrôleurs financiers, les comptables publics et assimilés et les partenaires publics et privés. Louis Paul Motaze a donc indiqué les axes majeurs de la politique budgétaire de l’année qui vient de démarrer. Il s’agira au plan économique par exemple de renforcer les secteurs de l’industrie, de l’eau et de l’énergie; développer les infrastructures de transport et poursuivre la construction des logements sociaux; promouvoir le patriotisme économique; poursuivre le développement de l’économie numérique; poursuivre les travaux d’exploitation des minerais de fer et optimiser la reconstruction des régions affectées par les crises.
Revenant sur les mesures d’implémentation de la politique budgétaire au titre de cet exercice, la circulaire rappelle que « les mesures fiscales contenues dans la loi de finances pour l’exercice 2025 ont pour objectif de renforcer la confiance des contribuables et des investisseurs, préalable indispensable à la mobilisation accrue des recettes fiscales, sans entraver la croissance économique et la compétitivité des entreprises. Entre autres mesures d’élargissement de l’assiette fiscale, l’optimisation de la taxe sur les transferts d’argent; le renforcement des conditions de déduction des charges relatives aux prestations de services des intellectuels externalisées; l’interdiction pour les établissements de crédits et de microfinance de déduire les provisions pour créances et engagements douteux lorsque lesdites provisions portent sur des crédits annuels cumulés, au moins égal ou supérieur à 50 millions de F, accordés à la...
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