Président de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun.
Quel impact l’activité des transporteurs clandestins a-t-elle sur celle des conducteurs de taxi ?
Lorsque nous parlons de transports clandestins, sur le terrain, nous avons affaire à plusieurs éléments qui fonctionnent dans la clandestinité et qui nous empêchent d’exercer normalement notre activité. Il y a notamment les transporteurs clandestins et les conducteurs clandestins. Les transporteurs clandestins sont généralement des fonctionnaires qui cherchent à arrondir leurs fins de mois. Ou encore des individus qui laquent leurs voitures en jaune et inscrivent un numéro fictif sur la portière puis exercent l’activité comme un taxi normal. Aussi des cargos qui sont par exemple chargés de transporter les étudiants de Yaoundé pour Soa, laissent leurs lieux de service pour travailler dans le centre-ville. Or, dans notre secteur d’activités des chauffeurs de taxi, qui est bien structuré, il y a des taxes à payer tous les trois mois pour être reconnu, comme professionnel dans ce domaine. Un cargo qui ne paye pas de taxes exerce la même activité que nous, parfois avec une voiture plus spacieuse et il ne respecte même pas les prix homologués par le gouvernement. Tout ceci cause un manque à gagner énorme et crée une concurrence déloyale. Si chacun respecte son secteur d’activité, il n’y aura pas de problème.
Que faites-vous pour accompagner le gouvernement dans sa quête de solutions à cette situation ?
Après plusieurs plaintes, le ministère des Transports a porté notre préoccupation auprès du Premier ministère ; il a été créé un Comité national de lutte contre le transport clandestin avec notre collaboration. Ce comité est à l’œuvre. Depuis nous ne sommes plus descendus dans la rue pour protester car nous savons que la phase de répression va commencer et les choses vont changer. C’est la raison pour laqu...
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