Un atelier de sensibilisation sur les conventions Unesco s’est achevé le 9 août dernier à Yaoundé
Dans le souci de protéger son patrimoine culturel en temps de paix et de guerre et éviter à cet effet l’appauvrissement des biens culturels, le Cameroun a signé deux conventions Unesco. Celle de La Haye ratifiée en 1954, porte exclusivement sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé notamment les monuments, les produits des fouilles archéologiques, les collections scientifiques et les œuvres d’art rares. Tandis que la seconde signée en 1970 concerne la lutte contre l’importation, l’exportation et le trafic illicite des biens culturels. Pour une bonne maîtrise des contours de ces deux accords, le ministère des Arts et de la Culture (Minac), en partenariat avec le Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale, a organisé les 8 et 9 août derniers à Yaoundé un atelier de sensibilisation. Ont pris part aux travaux présidés par le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, des institutionnels, des conservateurs des musées, les douaniers et policiers. Ces derniers étant confrontés en permanence dans les aéroports et aux frontières aux problèmes de trafic illicite des biens culturels. « Si les policiers et des douaniers ne sont pas suffisamment sensibilisés, ils ne connaîtront pas ces conventions et il est bien difficile qu’ils soient efficaces sur le terrain parce qu’ils n’ont aucune maîtrise des éléments, des mesures législatives et réglementaires concernant le trafic des objets. Et cela conduit à un appauvrissement et à une conséquence immédiate », a révélé Dr Christian Ndombi, chef du secteur culture au Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale.
Le Dr Christian Ndombi a par ail...
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