Elles ont été données hier par le MINTP aux chefs de stations réunis à Yaoundé.
Le Cameroun compte actuellement 26 stations de pesage dont 22 fixes et quatre mobiles. Il s’agit d’infrastructures routières, des lieux d’arrêt obligatoire pour tout véhicule automobile de plus de 3,5 tonnes et dont les charges (en plus des produits transportés) sont limitées à 50 tonnes maximum. Les pesages ont été institués en 1996, en vue de préserver le patrimoine routier d’une dégradation précoce, sous l’effet des véhicules trop chargés.
Selon la loi, en cas de surcharge, le véhicule en infraction paye une amende et est délesté du surplus de charge avant de poursuivre sa route. La même loi indique qu’il n’y a pas d’exception : tout gros porteur, même les citernes d’hydrocarbures, passent au pesage. De même, les sanctions ne se négocient pas : amende et délestage. Ou alors immobilisation du véhicule jusqu’à ce qu’il se conforme.
Ça, c’est la théorie ! Et à en croire le ministre des Travaux publics (MINTP), la pratique est tout autre, contraire à l’éthique et à la loi. Voilà qui justifie la rencontre d’hier à Yaoundé, entre le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi et tous les 26 chefs de stations de pesage routier du pays, dont la plupart viennent d’être nommés.
« Tout doit...
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