Le président Biya a toujours tendu la main à toutes les compétences pour la gestion de l’Etat.
«J'ai toujours pensé – et je l'ai montré – que l’intérêt supérieur de la nation exigeait le plus large rassemblement possible de tous ceux qui sont déterminés à mettre leur énergie et leur talent au service de notre combat contre le sous-développement et la pauvreté.» Ainsi parlait, le président Paul Biya en août 2007.
Ces propos réitéraient sa vision affirmée quelques années plus tôt de mettre toutes les compétences camerounaises au service du Cameroun. Pourtant en démocratie, c’est celui qui gagne qui gouverne. Du reste dans les faits, depuis qu’il préside aux destinées du Cameroun, Paul Biya et son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ont remporté toutes les consultations électorales (présidentielle et législatives particulièrement) organisées.
Mais cela n’a pas empêché le chef de l’Etat d’associer effectivement des personnalités ou des forces politiques extérieures à son parti, pour la gestion des affaires du pays. Cette tendance n’est pas nouvelle. Elle a été inaugurée dès le retour au multipartisme au début des années 1990.
C’est ainsi qu’en 1992, lors du gouvernement post-élections législatives de mars, le Mouvement pour la Défense de la République (MDR) de Dakolé Daïssala, a signé un accord de gouvernement avec le RDPC, vainqueur des législatives, pour constituer une majorité stable.
Le leader du MDR et certains de ses camarades sont ainsi entrés au gouvernement. Après la présidentielle d’octobre 1992, des personnalités de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) avec pour chef de file, Bello Bouba Maïgari, de l’Union pour la république (UPR), d’Antar Gassagay, et de l’Union des populations du Cameroun (UPC) sous la fé...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires