Il faut aller plus vite et plus loin
- Par Shey Peter MABU
- 22 nov. 2017 06:09
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Regard
Si tous les rapports annuels des exercices 2015 et 2016 sur l’état de la décentralisation et le fonctionnement des services locaux au Cameroun étaient déjà disponibles, ils permettraient, faits et chiffres à l’appui, de dresser objectivement un bilan du processus.
Etant donné qu’à ce jour, sur les dix gouverneurs de région saisis, trois n’ont pas toujours transmis leurs documents, et compte tenu du fait que ceux déjà reçus sont encore en cours d’exploitation, il serait hasardeux de se prononcer à ce stade. Cette prudence permet d’éviter des affirmations ne reflétant pas la réalité sur le terrain.
En attendant d’y voir plus clair, on peut néanmoins affirmer sans risque de se tromper que le processus de décentralisation engagé depuis plusieurs années n’a pas encore produit tous les effets bénéfiques escomptés pour le bien-être des populations dans nos communes. Si aujourd’hui on peut considérer que le transfert en totalité par l’Etat des compétences aux communes est pratiquement arrivé à son terme, il faut s’empresser de souligner que le chemin à parcourir est encore long et parsemé d’embûches.
En ce qui concerne les ressources financières, il était question de raccourcir les délais de centralisation et de reversement des ressources au profit des collectivités territoriales décentralisées (CTD). Instruction avait alors été donnée de rendre effective l’allocation des ressources financières aux CTD par voie de subvention. D’où le changement d’approche dans l’exécution financière des crédits relevant des ressources transférées.
Malheureusement, le MINEPAT fait observer que si au troisième trimestre 2017, le taux d’engagement des ressources transférées se situe à 63,85% contre 37,14% à la même période en 2016, il faut cependant regretter le fait que la majorité des maires, considérant que les crédits sont déjà sécurisés dans leurs comptes au Trésor public, ne s’empressent plus de faire exécuter les projets.
D’où une régression de -3,15 points, au 30 septembre 2017, du taux d’exécution physique des travaux des projets financés par les ressources transférées, par rapport à la même période l’an dernier. En tenant en outre compte des difficultés actuelles du Trésor public, il faut examiner la possibilité d’&e...
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