La mise sur pied d’un calendrier électoral consensuel en République démocratique du Congo s’avère indispensable pour sortir le dialogue national de l’impasse, éclaircir l’horizon politique et barrer la voie aux violences. Cette nécessité est d’autant plus impérieuse que le nouveau calendrier proposé aux délégués réunis à Kinshasa par la Commission électorale nationale indépendante suscite encore des remous puisqu’il programme l’élection présidentielle en 2018.
Même si le chef de la frange de l’opposition présente au dialogue national, Vital Kamerhe, accepte ce report, l’aile radicale regroupée sous la bannière du Rassemblement des forces acquises au changement y est opposée. Dirigée par le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Etienne Tshisekedi, l’aile dure de l’opposition voit en ce glissement du calendrier électoral une tentative du président de la République, Joseph Kabila, de se maintenir au pouvoir au-delà du 19 décembre 2016, date de l’expiration de son second mandat à la tête de l’Etat. Campant sur sa position, l’opposition radicale a évité de participer au dialogue national. Plus grave, de nouvelles violences sont survenues le 19 septembre dernier dans le sillage des revendications liées au respect de l’expiration de ce mandat. Ces violences se sont soldées par 17 morts et d’importants dégâts matériels parmi lesquels l’incendie des sièges de quelques partis de la majorité présidentielle et de l’opposition. Ces violences ont tellement affecté le pays que le repr&eacu...
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